Freestyle

Le kayak Freestyle consiste à exécuter des figures acrobatiques en eau vive.

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Née au début des années 90 aux États-Unis, cette discipline est intégrée à l’ICF depuis 2007. 

Des championnats du monde ont lieu tous les deux ans en alternance avec la coupe du monde. Le kayak Freestyle consiste à exécuter des figures acrobatiques en eau vive, avec un kayak, un canoë ou un open canoë. Cette discipline se pratique sur des portions de rivières appelées des « spots » qui offrent de gigantesques vagues ou de puissants rouleaux. La France est dotée de magnifiques spots comme Hawaï-sur-Rhône à Lyon ou la Malate à Besançon.

L’objectif est de faire un maximum de points en 45 secondes dans une vague ou un rouleau, sous l’œil vigilant de juges. Les figures sont codifiées et valorisées en fonction de leur difficulté d’exécution dans l’axe vertical et horizontal, de l’amplitude et du style de pagaie. Plus elles sont difficiles, plus elles valent de points.

Les compétiteurs et les compétitrices exécutent le plus de figures possibles. Les meilleurs exécutent jusqu’à 14 ou 15 figures par run, soit presque une figure toutes les 2 secondes !

Le freestyle consiste à exécuter des figures dans un rouleau ou une vague.

Les compétitions se déroulent en plusieurs tours, de la qualification à la finale. A chaque fois on ne garde en lice qu’une fraction des compétiteurs ou des compétitrices jusqu’à obtenir les 5 finalistes. En plus de cette scène de compétition, une course à la performance se joue au niveau de ce qu’on appelle les « free sessions ». Les freestylers vont naviguer librement sur des vagues souvent très impressionnantes et se focalisent alors sur le show. Le but est alors de montrer le meilleur style, d’aller le plus haut en l’air lors des figures, ou alors de se démarquer de quelque manière que ce soit pour impressionner par sa performance via les vidéos, les photos ou les spectateurs sur place.

Les embarcations sont très courtes, plutôt larges (environ 1 mètre 80 de longueur pour 65 centimètres de large) et volumineuses au niveau de la hiloire. Leur coque et la répartition des volumes sont travaillées pour que le bateau surfe les vagues de rivière et suive les courants et les impulsions données par le pagayeur pour l’exécution des rotations et des figures

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